Berlingots

Berlingots

Le berlingot est un bonbon de sucre aromatisé, le plus souvent à la menthe, en forme de tétraèdre

Que savons-nous sur le berlingot? 

Le berlingot est un bonbon de sucre aromatisé, le plus souvent à la menthe, en forme de tétraèdre, rayé de bandes alternativement cristalines et opaques.

Berlingots de Carpentras : bonbon dur et translucide confectionné à base de sirop de fruits confits. Il se présente sous la forme de petites pyramides, d'un centimètre de côté environ, de différentes couleurs et toujours striés de blanc.

Berlingots nantais : friandise élaborée à Nantes depuis le XIX e siècle. C'est un sucre cuit parfumé et façonné en forme de tétraèdre.

Berlingots de Cauterets : friandise élaborée avec de l'eau, du sucre, du glucose. Cuit à 150°C, le mélange est additionné d'un parfum (il en existe une trentaine) et coloré. La masse obtenue est étirée manuellement, puis passé dans une berlingotière. Une fois la pâte refroidie, le confiseur frappe les berlingots contre le marbre pour les séparer. Ce berlingot serait apparu à Cauterets à la fin du XIX e siècle. Les médecins de l'époque préconisaient aux curistes de sucer un bonbon afin d'atténuer le goût soufré de l'eau.


L'origine du mot est controversée : certains le font dériver de l'italien berlingozzo (désignant un gâteau très sucré), d'autres du provençal berlingau ("osselet"). Par extension, il désigne aussi un emballage en carton pour le lait de forme tétraédrique

Origine

Certains auteurs font remonter sa création au moyen Âge, mais la formule actuelle fut mise au point sous Louis XVI, par une certaine Mme Couet qui la transmit à ses descendants.
En 1851, à Carpentras, Gustave Eysséric reprit la recette en utilisant comme arôme la menthe poivrée cultivée dans le Vaucluse. Il industrialisa la fabrication grâce à la "berlingotière Letang"
C'est la menthe poivrée qui donne au berlingot de cette ville sa saveur particulière, avec l'utilisation de sirops de sucre ayant servi à la préparation des fruits confits.
Nantes (depuis 1780), Saint-Quentin et Caen sont également connues pour leurs berlingots.
La plupart sont parfumés à la menthe, mais on trouve aussi des mélanges assortis, aromatisés aux fruits.
Il fut, à l'origine, vendu comme un produit médicinal par les apothicaires.

Après la Première Guerre mondiale, les industriels s'intéressent de plus en plus à ce marché et mettent en service sous les marques Bertin, Hansella ry Jean Ratti de nouvelles chaudières, découpeuses, rouleuses et pétrins.
Après un temps d'arrêt durant la Seconde Guerre mondiale du à la pénurie de sucre, la production rebondit et, en 1962, cinq confiseurs fabriquent des berlingots : les établissements Eysséric, Bonneru et Raquillet-Chabas ainsi que les confiseries Duparc et du Mont-Ventoux.


Parlons cuisine

La fabrication des berlingots consiste à enfermer un boudin de sucre cuit, aromatisé et coloré, dans un réseau continu faisant alterner des bandes de sucre transparent et des bandes de sucre battu. Le boudin est ensuite étiré, puis taillé dans une berlingotière (machine rotative à quatre couteaux) ou une presse à couronne.
Les confiseurs le présentent en différentes couleurs qui indiquent son goût : le rouge pour la menthe, le vert pour l'anis, le jaune pour le citron et l'orange pour l'orange.
Actuellement de nouveaux parfums ont fait leur apparition et complètent la gamme : abricot, amande, ananas, banane, bergamote, café, caramel, caramel au lait, cassis, chocolat, coquelicot, cerise des Monts de Venasque, exotique, figue, fruit de la passion, Fruits des bois, kiwi, lavande, fraise de Carpentras, mandarine, mangue, melon, miel, mûre, noisette, noix de coco, pamplemousse, pêche, pistache, raisin, réglisse, rose, sève des pins, vanille, verveine, violette, pomme, framboise et même cola, chewing-gum et Carambar.


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