Gourmandise

Gourmandise

La gourmandise est un désir d'aliments jugés particulièrement agréables.

"La gourmandise commence quand on n'a plus faim".
Alphonse Daudet

"La gourmandise est ennemie des excès".
Anthelme Brillat-Savarin

"Le paysan meut de faim et son maître de gourmandise".
Proverbe polonais

Que savons-nous sur la gourmandise?

La gourmandise est-elle un vilain défaut? un pêché?

La gourmandise est un désir d'aliments jugés particulièrement agréables, que certains moralistes et certaines doctrines religieuses peuvent considérer comme un défaut ou une faute.
Dans les religions abrahamiques, la gourmandise est opposée à l'enseignement de la modération.
Dans la religion chrétienne, la gourmandise est un des sept péchés capitaux et s'oppose à la tempérance.
Au XIX e siècle, on fait enfin la distinction entre gourmandise que l'on considère comme une qualité et la goinfrerie, que l'on considère comme une boulimie sans véritable appréciation de la saveur de l'aliment.

La gourmandise : un péché

La gourmandise est le septième péché capital ou péché mortel de la religion catholique, répertorié dès le IVe siècle par un père du désert, le moine Evagre le pontique.

Au VI e siècle, le pape Grégoire Ier le Grand l'associe à la luxure (le ventre étant proche du bas-ventre) et décrit les cinq manières de commettre le péché de gourmandise :
- Le moment : manger avant le moment du repas afin de satisfaire l'organe du gout.
- La qualité : rechercher des délices et une meilleure qualité de la nourriture pour satisfaire les  "ignobles sens du goût".
- Les stimulants : rechercher des sauces et assaisonnements pour le plaisir du palais.
- La quantité : manger plus que nécessaire.
- Le désir : manger avec trop de désir, bien qu'en absorbant une quantité raisonnable-cette dernière manière étant la pire.

Les théologiens médiévaux le font remonté au péché originel lié à la gourmandise, l'orgueil et la désobéissance.

Au XIIIe siècle, Saint Thomas d'Aquin en faut un péché véniel.
Dans sa "Somme Théologique, il traite longuement de la Gourmandise.

Au XVII e siècle , le pape Innocent XI confirme que c'est un péché que de manger ou boire pour l'unique motif de satisfaire le goût.
Il précise toutefois que ressentir le plaisir de manger n'est pas une faute car c'est généralement impossible de manger sans éprouver la joie que produisent naturellement les aliments.

En janvier 2003, vingt-huit personnalités ont remis à Jean-Paul II une requête demandant que le terme de gourmandise qualifiant ce péché capital soit renommé en gloutonnerie, intempérance ou goinfrerie, c'est-à-dire par un terme qui caractérise davantage le sens de démesure et d'aveuglement et qui corresponde aux termes utilisés en d'autres langues (anglais : gluttony, néerlandais : gulzigheid, etc.).

Une autre gourmandise

Le mot gourmandise s'apparente aussi à une friandise, une douceur, une sucrerie, un bonbon, mais également à un petit plat très appétissant sucré ou salé.


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